Les années 50 sont une période faste pour les salles.
Le cinéma national est en grande forme avec de gros succès comme le petit monde de Don Camillo, Fanfan la tulipe ou jeux interdits.
A Valence et les environs, à coté des salles prestigieuse comme le PROVENCE ou le PALACE qui programment les succès du moment, il y a quelques salles de quartier qui arrivent à attirer du monde en proposant des tarifs plus avantageux.
Bien évidement la programmation s'articule autour de reprises, de films anciens ou de petits distributeurs. Le taux de location de ces films qui ont quelques années, est avantageux par rapport à une nouveauté car il ne représente que 30 à 45% du prix du billet au lieu des 50% habituels.
Les séances sont moins nombreuses que dans les cinémas du centre, elles se déroulent généralement à partir du milieu de semaine.
En septembre 1952, un article de la presse locale met en avant le debut de la nouvelle saison cinématographique de ces cinémas de quartier éloignés du centre ville de Valence. Le 7ème art qui est encore un art très populaire, est un divertissement de premier ordre dans les années 50.
sorti en novembre 1950
Frank James est sorti en mars 1948 et meurtre à l'asile en avril 1949
Pour conclure il faut adresser un coup de chapeau aux projectionnistes de ces cinémas de quartiers qui devaient assurer les projections avec des copies (surtout pour le 35mm) qui avaient tournées dans la salles pendant au moins deux ou trois ans.
Un grand merci à Henri Vierne pour sa fidèle collaboration
En bonus les programmes de Valence en novembre 1952, avec le cinéma le CHALET qui met en avant qu'il est le meilleur marché de la ville. Le film à l'affiche avec L. Mariano est sorti en février 1949.
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